La tôlerie: un travail de longue haleine

Il est des chantiers qui, bien qu’ils ne soient pas urgents, demandent qu’on s’y intéresse de bonne heure. C’est le cas de la tôlerie.

On a du mal à imaginer, quand on voit circuler une de ces belles locomotives, la quantité d’éléments qui composent l’habillage de la chaudière.

Le démontage en février 2009. (Photo archives Philippe Girard)

Une des premières opérations qui ont été faites après avoir rentré la locomotive dans le dépôt, a été le déshabillage de la chaudière. Tous les morceaux de tôle ont été numérotes, puis leurs emplacements repérés grâce à des photos et enfin reportés sur des plans.

Un des plans de repérage des tôles. Ici le côté droit.

L’état de ces tôles est très variable selon leur emplacement. Les contraintes mécaniques, chimiques et environnementales ont provoqué une corrosion très inégale.

 

Certaines n’ont eu besoin que d’un rafraichissement,

.. une grande partie nécessitent ou ont nécessité un peu plus de travail pour les remettre en état,

… d’autres enfin ont été ou doivent être complètement refaites. En effet, il est parfois nécessaire de s’attaquer rapidement à la réfection de certaines de ces pièces qui seront difficiles à remettre en place après avoir remonté d’autres éléments de la mécanique.

 

Lorsque c’est possible c’est fait localement par des compagnons, pour cela nous disposons, entre autres, d’une plieuse et bientôt d’une rouleuse qui doit nous être prêtée par nos collègues du chemin de fer touristique du tarn. 

Mais parfois nous faisons intervenir des partenaires de l’éducation nationale comme ce fut le cas pour les trappes à eau du tender et comme c’est envisagé pour les pares-fumée.

Une des trappes à eau refaites par le lycée de Decazeville